Montage
Dans le cadre d’un projet que j’ai commencé afin de reproduire les différents aéronefs utilisés par l’aviation militaire belge, j’ai fait l’acquisition d’une maquette du Mirage V de marque Heller au 72ème il y a quelques années. Pour ce montage, j’ai également acheté un set de couleurs AK RC spécifique aux avions et hélicoptères belges des années 50-60-70. Vous retrouverez le test de ces peintures ici
Un petit mot sur la maquette
Autant le dire tout de suite, le moule date de 1976 et n’a pas subi de modifications significatives depuis. Pour autant, la boîte que j’ai en ma possession date de 1996. La gravure est, sans surprise, en relief. Il y a trois grappes en plastique gris clair et une grappe transparente. Le plastique est assez souple et facile à graver. La verrière transparente est assez épaisse mais bon, la maquette n’est plus toute jeune.
Côté décales, juste le minimum. Peu de stencils, on trouve surtout l’immatriculation, les cocardes, les stencils des pièces en mouvement comme les aérofreins et les volets. On peut réaliser un mirage IIIR français, un III E espagnol en plus du 5 belge. J’ai trouvé les décales fort épaisses
Malgré l’âge de la maquette, les grappes sont assez nette et assez peu de flash est à déplorer.
Le montage en bref
On commence par l’assemblage du nez et des bidons. Ensuite vient le tour du cockpit qui est réduit à sa plus simple expression. Pas de détails sur la planche de bord ainsi qu’aucun relief sur les consoles latérales. Le siège est aussi très basique mais ce n’est pas grave je compte représenter l’avion avec la verrière fermée.
Une fois le poste de pilotage terminé, il est temps de l’insérer dans le demi fuselage et refermer avec l’autre demi fuselage. Le fuselage s’assemble bien, je m’attendais à devoir mastiquer mais au final, pas de soucis. Par contre je constate que le siège du pilote est trop haut. Je dois poncer le haut du siège pour pouvoir mettre la verrière. Une remarque importante, il est nécessaire de mettre un lest de 3 grammes dans le nez si on désire représenter le mirage sur son train d’atterrissage. Le nez est un peu petit pour mettre tout le poids donc j’utilise également l’espace derrière le poste de pilotage pour ajouter un excédent de lest. Je met donc un peu plus que 3 gramme du coup.
L’assemblage des ailes et la mise en croix se passe sans grosses difficultés, par contre un peu de mastic sera nécessaire.
Une fois le masticage fait et la verrière posée et masquée j’applique une couche de primer Vallejo gris à l’aérographe avant de commencer à peindre le camouflage. Je ne monterai le train d’atterrissage qu’une fois la peinture achevée afin d’éviter de casser ces pièces fragiles en manipulant la maquette lors de la phase de peinture.
On termine ensuite par la pause d’un vernis brillant avant la pose des décales. On fixe le train d’atterrissage et on vernit une nouvelle fois afin de protéger l’ensemble.
Il restera ensuite à salir un peu la maquette et appliquer un vernis mat mais ce sera pour plus tard
Conclusion
L’offre de maquettes au 72ème représentant le mirage V est de nos jours quasi inexistante. Il y avait encore PJ Production qui proposait aussi le mirage V à cette échelle en résine mais PJ Production a arrêté l’année passée laissant la version Heller seule sur le marché. Qu’à cela ne tienne, afin de mener à bien mon projet d’avoir une maquette au 72ème de chaque aéronef de la force aérienne belge au fil du temps, il s’agissait de la seule option. Au final, elle n’est certes plus aux standards actuels mais elle n’est pas catastrophique et s’est avérée assez facile à monter. C’était un agréable montage